Vous êtes pris de malaises lorsque vous vous retrouvez dans un endroit clos ? Vous avez des palpitations à l'idée de parler en public ? Vous faites une crise de panique devant une araignée ?
Si vous vous reconnaissez dans une de ces descriptions, peut-être souffrez-vous de phobie qui, contrairement à la peur, est une forme de troubles anxieux où l’angoisse se focalise sur un objet, une situation ou une activité précise qui ne la justifie pas.
Pourtant, avoir peur est une réaction naturelle et utile car elle nous protège quand nous sommes dans une situation susceptible de nous mettre en danger.
Dans le cas d'une phobie, cette peur devient panique et invalidante.
On distingue trois principaux types de phobies : les phobies simples, l’agoraphobie et la phobie sociale.
Quant à la phobie sociale, il s'agit d'une forme grave de phobie au point d’être parfois très invalidante. La personne souffrant de phobie sociale a peur d’être observée et jugée par les autres, ou encore d’être gênée ou humiliée par son propre comportement.
Elle a un impact non négligeable sur la vie professionnelle ou sur l’école et peut conduire à la dépression.
Une personne peut souffrir de phobie sociale suite à une expérience sociale humiliante, ou à un événement que la personne a vécu de façon traumatisante : moqueries, agression, rejet, harcèlement. La phobie sociale peut également venir de l'enfance, avec des parents socialement isolés ou surprotecteurs. Parmi ceux qui sont le plus souvent affectés par ce trouble anxieux, on retrouve les adolescents et les femmes plus que les hommes. Les situations les plus récurrentes susceptibles de générer l'apparition des symptômes : la nouveauté, la prise de parole en public, et l'exposition au regard des autres.